Jusqu’au 31 août 2011, à l’occasion de la campagne « Pas d’Education, pas d’Avenir ! »*, co‐organisée par la Ligue de l’enseignement et Solidarité Laïque, petits et grands sont invités à soutenir des projets concrets pour le droit de l’éducation dans un monde où 72 millions d’enfants ne vont toujours pas à l’école.

Pour la seconde année consécutive, ces deux organisations unissent leurs forces pour mener une collecte de fonds dans toute la France et financer 45 projets éducatifs dans 13 pays réalisés dans une vraie démarche de coopération pour le développement basée sur le renforcement des sociétés civiles locales : constructions, réhabilitations équipement en matériel d’écoles, de classes, formations d’enseignants, d’éducateurs de rue…

Plantu, dessinateur de presse (Le Monde), a réalisé l’illustration de la campagne 2011, déclinée sur les vignettes et les cartes postales (nouveauté 2011) qui seront vendus en milieu scolaire avec un temps fort du 16 au 29 mai 2011, et une collecte sur la voie publique le dimanche 22 mai 2011.

Au‐delà, elle pourra être réalisée dans les centres de loisirs, de vacances, les centres d’animation… et plus largement, par tous les citoyens.

Pour les établissements scolaires, la campagne a aussi pour objet de sensibiliser les éducateurs, les enfants, les jeunes et plus largement le grand public à la question du droit à l’éducation pour toutes et tous dans le monde, grâce à la production d’outils d’éducation au développement et à la solidarité internationale.

L’édition 2011 est parrainée par Serges Kassy, musicien ivoirien et Omar Ba, écrivain sénégalais francophone. Elle est soutenue par le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative et organisée en partenariat avec Milan Presse.

En 2010, 51 projets ont été soutenus (300 depuis 2002) grâce aux fonds que des milliers d’élèves, de parents, de professeurs et de citoyens ont collectés.

C’ est d’abord un festival de cinéma! Autour de l’Éducation, des films, des débats, des initiatives lycéennes‚  rassemblent la communauté éducative‚ les réalisateurs‚ les spectateurs... sur un regard soucieux de l’avenir de l’Éducation.
Quand l’Éducation s’occupe de cinéma, elle participe à la construction de jeunes citoyens critiques face à toutes les images, dans lesquelles ils sont Immergés.Quand le cinéma s’occupe d’éducation, il participe à la construction d’une société humaine plus intelligente et solidaire.

« Quelle école, quel collège, quel lycée souhaitons-nous pour nos enfants, nos jeunes ? Une école avec des élèves toujours coupés en deux, des enseignants peu enthousiastes dans l’ensemble, des parents de plus en plus inquiets ou une Ecole qui serait pour chacun comme une seconde maison ?

A l’heure des réformes nous avons encore le temps de réfléchir.

Notre Président nous a adressé, en 2007, une grande lettre qu’il a intitulée « Lettre aux éducateurs ».

C’est à partir de sa vision de l’éducation que je tente d’apporter de nouvelles réflexions, des réponses possibles, de vrais changements pour une Ecole qui ne privilégie pas uniquement l’intelligence de la tête mais bel et bien l’intelligence du coeur, qui ne privilégie pas la connaissance des disciplines scolaires mais bel et bien la connaissance de soi en s’appuyant sur la vie collective et sociale extrêmement riche qu’offre l’Ecole.

Tout est question d’organisation, de cadre mais surtout d’état d’esprit à trouver. Il faut en finir avec ces enfants, ces élèves qui n’aiment pas l’Ecole, en finir avec une formation des enseignants qui n’est pas digne d’un pays comme la France. »

Instituteur depuis 20 ans, conteur et ami des mouvements de l’éducation nouvelle, des Ceméa (Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active) et de la pédagogie Freinet, Benoît Choquart livre au grand jour son expérience et sa réflexion après un parcours varié qu’il poursuit actuellement dans l’Orne.

Pour tous renseignements, contactez nous au  02.31.86.14.11.

Dans le cadre du Projet « Coopérer » (Cohérence et Organisation des Pratiques Educatives Repérées dans l’Ecole Eustache Restout), une journée de travail autour du thème « Sanction et Punition » a été organisée le lundi 10 mai 2010. Cette rencontre proposait de réunir les acteurs éducatifs du groupe scolaire Eustache Restout (enseignants, ATSEM, personnel de restauration, animateurs, surveillants etc…) afin de construire des règles collectives et de parvenir à l’élaboration d’un cadre cohérent et partagé. 

Le constat est le suivant : l’hétérogénéité des professionnels qui interviennent dans l’école et l’absence de référence à un cadre partagé ont une double conséquence. D’une part, les enfants ne peuvent pas évoluer dans un cadre structurant et rassurant. Et d’autre part, les professionnels sont mis en difficulté dans leurs pratiques éducatives respectives.

Pour des raisons de disponibilité des différents acteurs, nous avons organisé notre intervention autour de deux demi-journées (un premier groupe de professionnels le matin et un deuxième groupe l’après midi). Cette journée s’est par ailleurs articulée autour de trois axes :

•       Parvenir à une définition commune des notions de « sanction », « punition », et « règles » (travail en grand groupe)

•       Favoriser une réflexion collective autour d’incidents critiques survenant au sein de l’établissement (travail en petits groupes)

•       Parvenir à l’élaboration de principes et de modalités de fonctionnement partagés par tous (synthèse collective). 

Les acteurs présents ont manifesté à travers la qualité de leurs échanges et de leurs réflexions une vraie volonté de travailler ensemble. Suite à cette journée, le PRE de Caen et l’équipe des CEMEA proposent de réaliser une synthèse des réflexions et pistes de résolutions émises par les différents groupes de professionnels.

Rappel de la commande

 Dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité, le PRE de Colombelles recrute de jeunes étudiants, qui pour la plupart sont amenés à intervenir directement dans les familles. Les CEMEA de Basse Normandie ont été sollicités afin de préparer au mieux ces jeunes à leur fonction, en leur fournissant des outils méthodologiques pertinents mais aussi en favorisant un climat d’échange et de discussion autour de leur pratique.

Public concerné

-       12 jeunes animateurs intervenant dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité à domicile ou en collectif.

Objectifs généraux

-       Permettre une meilleure compréhension de l’accompagnement à la scolarité ainsi qu’une bonne maîtrise de ses contenus. 

-       Permettre à chaque accompagnateur en fonction de ses préoccupations de se construire un parcours de formation pour interroger, adapter, modifier ses pratiques auprès des enfants et des parents. 

-       Favoriser les moments d’échange et de mise en situation pour amorcer l’élaboration d’une réflexion individuelle et collective.

Déroulement synthétique de la formation

La formation proposée s’articule autour de 4 modules organisés comme suit :

-       MODULE 1 : « Qu’est-ce que l’accompagnement à la scolarité ? Quelles sont les difficultés inhérentes à ce type d’activité ? » 

-       MODULE 2 : « Lecture-écriture : comment amener l’objet livre dans la famille ? Comment questionner l’objet livre ? Comment associer la famille à ce processus ? » 

-       MODULE 3 : « Apprendre une leçon, faire un exercice, préparer un contrôle : oui mais comment ? » 

-       MODULE 4 : « Mieux travailler avec les familles »

Durée de la formation

3 jours de formation : 09h00 – 12h00 et 14h00 – 17h00

Méthodes et supports pédagogiques

-       Une place importante est laissée à l’expression et à la présentation des expériences personnelles des stagiaires 

-       Les échanges des participants sont complétés par des apports théoriques synthétiques (outils méthodologiques) 

-       Intervention d’une Orthophoniste sur les problématiques suivantes : la dyslexie et l’apprentissage de la lecture.